mardi 28 juin 2011

Write, Wrote, Written...


Que de difficultés à choisir le sujet de ce billet de blog. J'avoue que mes achats soldesques me poussaient à faire un billet mode. Mais j'avais en stock ces photos absolument superbes, que je voulais partager, et puis un peu de philosophie, tout ça, ça ne fait jamais de mal. 


Enfin pas vraiment de la philosophie. Vous savez, c'est ce genre de questions qu'il nous arrive de nous poser (comment ça, ça n'arrive qu'à moi ?!) en se demandant si on est la seule personne à penser comme ça. Et le jour où vous trouvez quelqu'un qui pense comme vous, vous vous sentez moins seul. 


C'est une discussion avec une amie qui m'a inspirée. Nous parlions confidences, amour, amitiés, tout ces sujets (comment ça "très féminins" ??) importants. Nous en sommes venues à parler lettre...correspondance écrite j'entends. Je ne parle pas d'un mail. Non. Le genre de lettre que vous écrivez avec votre plus belle plume sur un beau papier.


Je me souviens que j'écrivais beaucoup quand j'étais jeune (oui enfin du début de mon adolescence à mes 17 ans...). Et que ça c'est un peu perdu. Je sais aussi que depuis, je n'écris que pour dire des choses importantes. Et étonnamment, pas uniquement des choses que je serais incapable de dire. Je trouve qu'écrire les choses, cela les rend plus percutantes, plus vivantes. Comme plus vraies.  


"Les paroles s'envolent, les écrits restent".
Ca doit être ça. La question qui nous est venue, est de savoir si tout le monde était réceptif à ce genre de message, ce genre d'attention.
Je suis persuadée que personne ne peut rester insensible à des mots couchés sur le papier.


C'est terrifiant. Parce que mettre ses pensées, ses sentiments sur le papier, c'est présenter son coeur à découvert, avec le risque de le voir piétiné. Mais je n'ai encore rencontré personne capable d'une telle cruauté. 


Aimer, s'attacher, partager, c'est certes prendre le risque de souffrir, mais c'est aussi et surtout la promesse d'une belle expérience.



Allez, on redescend sur Terre. Et on se retrouve bientôt. 
Les photos sont celles d'un vol du 20 avril 2011. Merci à Damien et Christine qui ont pris les photos avec mon appareil pendant que j'étais un peu occupée avec les ballons.

mardi 21 juin 2011

La jupe crayon


Ou tout du moins, je crois bien que c'est comme ça que ça s'appelle. 

Je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a encore quelques mois, tout les magasines féminins en parlait. C'était le style rétro, le style Mad Men. Vous m'en direz tant... On avait le choix entre la jupe corolle et la jupe crayon.
Bon ça a pas raté, j'ai décidé d'essayer et j'ai acheté cette jupe. J'ai un principe pour les nouveaux concepts : on tente d'abord avec un modèle à 20€ de chez l'ami le suédois. Comme ça, si c'est ignoble, on s'en remet assez facilement. Donc j'ai acheté cette jupe.
J'ai fait une première tenue. Pas moche, certes, mais le genre ou vous ne pouvez pas vous passer de votre veste de blazer noire sinon votre silhouette est foutue. Pas pratique donc dans une région où on passe de 10°C à 25°C dans la même journée. Cette pauvre jupe s'est donc retrouvée sur un cintre pendant quelques mois.

Des fois, les concepts ont besoin de temps pour mûrir...

Et puis ce matin, révélation (enfin moi j'ai trouvé que c'en était une, vous peut-être pas...). J'ai pris ma jupe et mon T-Shirt et j'ai trouvé que c'était pas mal.

Alors il reste un mystère avec cette jupe : pourquoi me fais-je systématiquement accoster quand je la porte ? 2 fois rien que pour aller déjeuner... 



Pourquoi celle-ci est-elle floue ? Voilà une question qu'elle est bonne. Mais rien que pour les rayon de soleil, je la garde...

Pour être tout à fait honnête, j'ai voulu tricher et shooter ma tenue perchée sur des talons de 12 et puis je me suis dit qu'il valait mieux que je tente les ballerines pour aller au bureau (des talons hauts 2 jours de suite, ils auraient trouvé ça suspect quand toutes mes collègues se baladent en Converse)


Ces ballerines, des Eram je les ai depuis....que la mode des clous a commencé, y a quoi...1 an ou 2 ? 



Une jolie montre (déjà vue ici) et un joli vernis orangé Debby pour la couleur.

Ah oui ! J'oubliai....j'ai résolu le plus gros problème de mon blog. Les photos ! J'ai enfin trouvé comment me photographier toute seule au calme. Ce qui veut dire, plus d'articles si tout va bien !

T-Shirt et Jupe : H&M
Gilet : euh....
Ballerines : Etam
Vernis : Debby

PS : Vous aurez peut-être remarqué le lien en première ligne du billet. J'ai décidé de vous faire partager ce que j'écoute, tout simplement !

samedi 4 juin 2011

Le pouvoir de la musique

Vous allez vous dire que je m'égare totalement de mon sujet principal, que j'ai promis un article avec des ballons, que j'ai parlé de mariage et de tenue pour ce mariage, et que je finis par écrire sur la musique. Mais voilà, je n'arrive pas à récupérer toutes les photos que je veux (non, je ne me cherche pas d'excuse) et puis j'étais en voiture tout à l'heure, tellement absorbé par le morceau que j'écoutais, que je me suis trompée d'entrée d'autoroute (aller vers Paris, plutôt que vers Metz, vous conviendrez que c'est gênant...). Alors je me suis dit que c'était quand même dingue cet effet que la musique peut avoir sur moi. C'est un peu "double effect".

D'abord, à chaque moment fort de ma vie, s'associe un morceau (voir un album). Ce n'est pas voulu, je ne le calcule pas ; c'est seulement quelques mois/années après, quand j'entends à nouveau ce morceau, que l'effet madeleine de Proust se produit.

Et puis, il y a l'effet libérateur. Certains vous diront qu'écouter une musique triste quand on est mélancolique, ce n'est pas du meilleur effet. Idem en état de stress. Et bien moi, c'est tout le contraire. J'ai besoin que la musique que j'écoute colle parfaitement à mes émotions. Sinon, je me sens contrariée. Il faut que je me sente portée, et ça m'aide à évacuer le stress, la déprime... (j'ai dit que ça aidait, pas que ça faisait tout le travail).

Et bien souvent, les paroles ont toutes leur importance, même avant que je m'en rende compte. Alors maintenant, quand l'effet "chanson en boucle" se produit, j'écoute tout de suite attentivement les paroles (voir je les cherche), je gagne du temps sur ma psychanalyse. 

Alors maintenant que j'ai écris tout ça (et que peut-être vous vous en tamponnez totalement parce que vous préférez quand je parle de la couleur de mes escarpins), je vais quand même faire une petite review de ce qui a marqué ma vie (si je trie par nombre de lecture dans iTunes, y a quand même des trucs qui atteignent des scores impressionnant).

Mon premier slow. Je ne sais pas quel âge avait la chanson à cette époque là, mais je me souviens encore de ce moment là.


Après il y a une période un peu nébuleuse. Un mélange de Spice Girls :



Et de Britney Spears :


Vient alors une période de vide total. Je ne sais pas si je n'écoutais pas de musique (possible ça ?) ou si rien de m'a vraiment marqué. Le fait est qu'en 2004, mariage de maman (chérie bien sûr) et la soirée fût marquée par cette chanson (excusez la vidéo, j'ai rien trouvé de mieux...)


Arrive ensuite mes années prépa (math sup, math spé, deux années à suer sang et eau au dessus de pavés interminables et de feuilles -blanches-, des heures et des heures de train entre Metz et Strasbourg). Et là quand j'entends ça, j'y suis de nouveau :


Alors après, on a une période houleuse. Un nouvel an 2008/2009 chez Chris (atteinte de la grippe), un chagrin d'amour, des confidences (quand il s'agit de passer le temps, internet et longues discussion, y a pas mieux), et une décision qui fera changer ma vie, celle de me présenter à la présidence de Centrale Lille Projets (on reparlera entrepreneuriat un de ces 4) :







Après, j'ai commencé la montgolfière, au printemps 2009. Une nouvelle histoire d'amour. Non, en fait, deux nouvelles histoires, dont une qui dure toujours. Une nouvelle page de ma vie en somme. Marqué par ceci :


"I don't know what I've done // Or if I like what I've begun" dit-elle. Maintenant je sais que j'aime tout ce que j'ai commencé à ce moment là. Que c'est cette fille là que j'ai envie d'être (à quelques trucs près. Bah oui qui est toujours totalement satisfait).

Chambley 2009. Première édition pour moi. De grands souvenirs de camping, de vols en ballon, de bonne bouffes et de peu d'heures de sommeil sur fond de Pony pony pony Run run :


Août 2009, un besoin de grand air, de rouler fenêtres ouvertes, d'avaler des kilomètres, pour diverses raisons. On part Paris avec un seul CD et du coup, une seule chanson :


Après, j'ai commencé mon aventure chez Les Ballons Migrateurs. Quelqu'un m'a alors dit "tu ne sais pas dans quel engrenage tu viens de mettre le doigt...". Effectivement, je ne savais pas. C'est encore mieux que tout ce que j'avais pu imaginer. A ce moment là, j'écoutais Fun Radio. Et c'est à croire qu'il tourne sur 3 morceaux. Parce que c'est ceci qui m'est resté (le ridicule ne tue pas, le ridicule ne tue pas, le ridicule...) :



Mais heureusement, en plus sympa et en moins connu, j'ai découvert Lisa Ekdhal :


Il y aura peut-être des Junior-Entrepreneurs qui passeront par là, alors comment pourrais-je oublier le Congrès National d'Hiver 2009. Grand moment pour la CNJE :


Arriva l'hiver. Et comme il fallait bien s'occuper, entre les fêtes et les révisions, on a ajouté quelques road trip. C'était juste un petit peu avant que la chanson tourne en boucle sur les ondes.


On arrive au printemps/été 2010 et jusqu'à l'automne, les seules choses qui me reviennent, ce sont celle-ci :



A me replonger dans ses vieux titres, j'en oublierais presque ce que j'écoutais il y a 10 mois tout juste (c'est peut-être l'heure aussi...). J'updaterai peut-être plus tard (ou pas) mais je terminerai par 3 morceaux. 

Là c'est tout un album que j'ai écouté en boucle. C'est celui d'Owl City. Je l'avais sur mon disque dure...pfiou, trop de mois, et je l'ai entendu chez quelqu'un (qui se reconnaîtra) en disant "wahou c'est trop bien ce qu'on écoute, c'est quoi ?". Boulet, c'est ce que tu as depuis des mois et dont tu n'écoutes qu'une seule chanson (Fireflies d'ailleurs). Et puis j'ai fait un blocage sur une chanson :


Je citerai ensuite le Congrés National d'Eté 2011. Tout bon Junior-Entrepreneur attentif criera David Guetta et Where Them Girls At, mais en ce qui me concerne, c'est plus subtile, Ca à plus à voir avec un CD déniché dans un autoradio, une (longue) route de nuit, bref tout ça tout ça.


Et on arrive (à peu près) à maintenant. J'ai entamé un stage lundi dernier, et il se trouve que pour me concentrer dans ce bureau de 5 personnes, j'ai eu besoin de musique. Et je ne sais pas pourquoi, c'est tombé sur...Ke$ha. Bah oui, encore elle. Et ça fait quelques jours que je fais un blocage sur deux de ses chansons. Alors la première, me fait quelque chose, je n'ai pas encore compris pourquoi, mais c'est celle que j'écoutais quand je me suis trompée de route. Et la deuxième, j'ai lu les paroles, j'ai compris.




Alors, c'est pas dit que ce sera ma madeleine de Proust pour ce mois de juin ou si ça me sert simplement de régulateur émotionnel. Je ne le saurais que dans quelques mois. Mais c'est ma dernière fixette.

Alors certains trouveront peut-être le concept inutile. Certes, ce n'est pas d'une utilité évidente, et ça fait beaucoup de vidéos ; mais ça m'aura amusée de me replonger dans tout ça. Peut-être même que certains morceaux vous rappelleront des choses à vous. Dîtes-nous si vous le voulez !
Promis la prochaine fois, je reviens avec des choses plus futiles, mais tout aussi inutiles...